L’histoire de la ferme est ancienne mais c’est en 2006 que Sébastien
s’installe autour d’un projet un peu utopique d’une ferme petite
logique, autonome et vivante, une envie de montrer qu’il est possible de
produire sur une petite ferme et de vivre de ses activités très
diversifiées tout en intégrant la vie sauvage.
Ses premières actions consistent à remettre des haies tout autour des
parcelles, à disposer des arbres fruitiers associés à d’autres arbres
non productifs au sein du même verger, d’y parsemer des nichoirs pour
reproduire les cavités d’un ancien verger de vieux arbres. Très vite il
intègre des brebis à son système, pour les rotations de cultures
qu’elles aident à valoriser, pour le précieux fumier qu’elles
produisent. Le verger entre peu à peu en production.
Elsa arrive
en 2016 avec les poules et s’intègre peu à peu dans tous les ateliers.
Pendant tout ce temps ils auront creusé des mares, posés d’autres
nichoirs, laissé s’ensauvager la ferme sur plus de 10% de sa surface et
au sein même de certains espaces de production. Aujourd’hui ils comptent
parmi eux 120 brebis Solognotte, noires du Velay, Shropshire, quatre
chiens de protection des troupeaux, une ânesse, quelques chèvres du
Rove, une vache Jersiaise, des dindons sauvages et des poules de toutes
les couleurs. Et une grosse cinquantaine d’oiseaux nicheurs, du castor,
quelques familles de renard, du loup parfois, des insectes par milliers,
une flore riche et exubérante.
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